Face aux défis économiques, sociaux, environnementaux et démocratiques d’aujourd’hui, il est essentiel d’accélérer le développement d’une économie plus inclusive, ancrée au coeur des territoires.
En juillet 2019 s’est tenu à Paris le sommet de lancement de Pact for Impact, une alliance mondiale pour l’économie sociale et inclusive. La raison d’être de cette initiative ? Le constat que face aux défis économiques, sociaux, environnementaux et démocratiques d’aujourd’hui, il est essentiel d’accélérer le développement d’une économie plus inclusive, ancrée au coeur des territoires. Pour cela, il était également essentiel de faire converger les acteurs et les réseaux déjà engagés dans cette démarche avec un nombre important de gouvernements, dans une même volonté de reconnaissance d’une autre économie plus durable.
Ce premier sommet, sous le haut patronage du Président de la République et labélisé G7, a abouti à la signature du Manifeste mondial Pact for Impact. Composée des Etats, d’organisations internationales, de collectivités locales, d’experts et d’universitaires, de médias, d’entreprises et d’organisations de l’économie sociale et inclusive, cette coalition permettra le développement de programmes thématiques (conseil, développement de connaissance et échange de bonnes pratiques dans différents domaines : législation, financements/investissements, amorçage et changement d’échelle, tech for good, égalité femme-homme, etc.).
La coalition s’est également donné comme objectif la réalisation d’actions concrètes, comme la création d’une ligue internationale des incubateurs d’entreprises sociales. Politiquement, cette alliance vise à porter l’économie sociale et inclusive au plus haut de l’agenda international, et à démontrer que cette économie peut contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable. Enfin, elle travaillera à l’adoption d’une résolution à l’ONU afin de reconnaître le concept d’économie sociale et de pouvoir ainsi permettre son développement à travers des outils règlementaires mais aussi financiers.
Sarah Prince-Robin
Conseillère diplomatique
Haut-Commissariat à l’ESS et à l’Innovation social